Improvisations recorded at GMEA-Centre Création Musicale d’Albi
19.05.2022
Improvisations by Delphine Dora on grand piano
Vocals : Claire Serres (on track I)
Recording engineer : Benjamin Maumus
>>> A CLOSER LISTEN :
« All too often we hear the piano used more for percussion than composition: single notes struck, extended, and manipulated like cotton candy. And so it’s a true pleasure to hear someone who can really play, as evidenced immediately in “An Ode to Infinity”, which includes more notes in 3:13 than most ambient albums include in their entire span. But to be fair, this is not ambient, this is modern composition, the heir apparent to the classical throne, the genre in which jazz and rock often come to let out some steam.(…) As befits its title, A Stream of Consciousness is an impressionistic work, blurred and blue as the cover image implies. (…) » – Richard Allen
>>> INACTUELLES :
« A Stream of Consciousness, paru en 2011 chez Sirenwire Recordings, est un album de piano solo : de piano en liberté pure, quatorze plages d’oubli des cadres, des genres, dans une mouvance minimaliste très fluide. Le flot est rapide ou plus lent, toujours limpide, miroitant, léger. Il caresse, il dévale le temps, il caracole comme un cheval fou. C’est en effet un courant de conscience qui emporte, charrie à travers les espaces vides pour une ode démultipliée à l’infini – le premier morceau s’intitule « An Ode to Infinity », le second « Crowd vs Empty Spaces ». Cette manière de grouper les notes en grappes serrées n’est pas sans évoquer à certains moments les musiques orientales, notamment la musique chinoise, le piano remplaçant la cithare qîn. Comment ne pas penser aussi à un musicien comme Lubomyr Melnyk et à son piano en mode continu ? On flotte sur un océan, dont la surface est constamment agitée par des bulles qui viennent éclore à la lumière. Les notes se mélangent, tissent un réseau serré d’harmoniques. C’est une musique de plénitude heureuse, une pluie qui tombe des étoiles. »
>>> DES CENDRES À LA CAVE :
« Tantôt calme, tantôt turbulent, le flux de notes tintinnabule vers une destination que Delphine Dora est bien la seule à connaître et on la suit les yeux fermés. Et peut-être qu’elle même ne sait pas très bien vers quoi elle nous emmène, découvrant le dessein au fur et à mesure qu’il sort de ses doigts en vagues ininterrompues mais qu’importe, lorsque l’on se retourne à la toute fin pour scruter le chemin parcouru, on ne peut qu’être soufflé par l’architecture ainsi dévoilée et son relief cabossé. Qu’ils soient simples clapotis ou martellements rugissants, ces agrégats de notes captivent insidieusement (…) »